L’agility est un excellent moyen de canaliser l’énergie du chien, il est cependant recommandé de ne pas forcer ou de braquer le chien, il faut que cette discipline reste un jeu pour le chien, et non une corvée. Pour ce faire, il faut penser en tant que chien, connaître ce qui lui fait plaisir ou ce qu’il craint, ne jamais lui demander des choses au-dessus de ses moyens, il faut qu’il exécute l’exercice comme si c’était un jeu entre lui et son maître, tout en étant relaxé, il ne doit y avoir aucune obligation, ou de réprimande en cas d’échec de la part du chien. Le but est d’utiliser un exercice qu’il exécute facilement, à un plaisir. A chaque fois on s’arrange pour que l’exécution soit à sa portée, une situation d’échec détruirait son plaisir à travailler, une situation de réussite la renforcera, et confortera le goût du chien pour cette discipline. Donc ne quitter pas le terrain sur un échec, s’il ne passe pas l’exercice, finissez votre séance sur un exercice qu’il exécute facilement, et en le félicitant chaleureusement.
Gregory et sa chienne Malice. Greg est éducateur canin à l’agility club de Saint-Léonard, Malice est maintenant malheureusement décédée suite à une maladie.
Les épreuves d’agility non homologuées :
Elles sont ouvertes à tous les chiens de plus de 18 mois et possédant un carnet de travail ou une licence délivrée par l’organisation cynologique nationale.
Les épreuves d’agility homologuées :
Elles sont réservées aux chiens de toutes races, de plus de 18 mois, inscrits sur un livre des origines reconnu par la F.C.I. et possédant un carnet de travail ou une licence O.C.N. Alors que la F.C.I. prévoit 2 catégories de chiens, la France a adopté un système répartissant les chiens en 4 catégories (A – B – C – D) selon leur taille. A : jusqu’à 35 cm au garrot. B : de 35 à 50 cm. C : plus de 50 cm. D : grandes tailles et molosses. La hauteur des sauts est adaptée aux différentes catégories. Il existe 3 classes de travail dans chacune de ces catégories. Un parcours type est composé de 15 à 20 obstacles. Il y a 2 types d’épreuves homologuées, l’agility, avec zone d’arrêts et zone de contacts, et le jumping, sans zone d’arrêts ni de contacts. Les fautes les plus courantes sont: les chutes de barres, et le non-respect de la zone de contact.
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Livre sur l’agility
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Les Classes de travail :
La classe agility 1er niveau: Réservée aux chiens n’ayant pas encore obtenu leur brevet d’agility. Le parcours ne comporte au maximum que 3 obstacles à zones de contact choisies par un juge. La classe agility 2ème niveau: Ouverte aux chiens ayant déjà obtenu leur “Brevet d’agility”. Au maximum 4 obstacles à zones de contact choisies par un juge. La classe agility 3ème niveau: Ouverte aux chiens ayant été classés 3 fois dans les 3 premiers d’une épreuve de 2ème niveau sans faute. 4 obstacles à zones de contact maximum, choisies par un juge. Seuls les obstacles homologués par la F.C.I, peuvent être utilisés, le positionnement des obstacles est laissé à la guise du juge. Un seul slalom par parcours, les zones de contact sont placées au départ et à l’arrivée du parcours. Le saut en longueur et le pneu, sont toujours disposés dans une ligne droite. La difficulté du parcours, sa longueur, et la vitesse d’exécution, détermineront la possibilité d’accéder au championnat national.
L’entente et la complicité :
Un accord parfait entre le maître et le chien me semble tout à fait indiqué pour l’agility, tout comme les autres disciplines, c’est pour cette raison que cette discipline doit rester un jeux aux yeux du chien, mais pas seulement pour lui. Le maître doit lui aussi y prendre un grand plaisir, pour pouvoir établir un contact et une complicité parfaite. Le Chien ressent les tensions mieux que personne, et si son maître est perturbé, ou n’a pas de goût à ce qu’il fait pour une raison ou pour une autre, ne vous attendez pas à des exploits de la part de votre chien. Il ne doit jamais y avoir de contraintes, ou de conflits, ceci détruirait le goût et la motivation de votre chien pour cette discipline. Faites en sorte que l’agility reste toujours un jeu entre votre chien et vous, et vous obtiendrez de biens meilleurs résultats. La méthode cliker est un bon compromis de l’éducation douce “renforcement positif”du moins pour l’entraînement, car en compétition aucun sifflet ou cliker n’est autorisé, par contre il apporte un plus a l’apprentissage du chien dans beaucoup de disciplines.