Les chenilles processionnaires du chêne (Thaumetopoea processionea) sont tout aussi dangereuses que celles du pin, voire plus dans certaines régions ! Elles émergent généralement entre avril et juillet, alors que celles du pin sont plus actives en hiver et au début du printemps.
Les chenilles processionnaires du chêne sont de plus en plus présentes en France et représentent un véritable danger pour l’homme et les animaux. Bien que moins connues que leurs cousines du pin, elles sont tout aussi redoutables. Si vous avez l’habitude de vous promener en forêt avec votre chien ou de profiter de votre jardin, il est crucial de savoir comment les identifier et s’en protéger.
Un danger invisible mais bien réel
Les chenilles processionnaires du chêne émergent généralement entre avril et juillet, en fonction des conditions climatiques. Voici les principales étapes de leur cycle :
- Éclosion des œufs : avril-mai
- Développement des chenilles : mai à juillet (période où elles deviennent urticantes)
- Transformation en chrysalides : juillet-août
- Émergence des papillons : fin août-septembre (pour la reproduction)
Elles apparaissent parfois dès fin avril, ces chenilles envahissent les chênes et se développent en larges colonies. Contrairement aux processionnaires du pin, elles ne descendent pas en file indienne au sol mais restent sur l’arbre, formant de grands nids soyeux blancs sur les branches. Le danger vient principalement de leurs poils urticants, qui se détachent facilement et flottent dans l’air, pouvant provoquer des réactions allergiques graves.
Quels sont les risques pour l’homme et les chiens ?
Leur simple présence peut entraîner des irritations cutanées, des troubles respiratoires et même des réactions oculaires sévères. Les chiens, qui ont tendance à renifler ou à mordiller ce qui les intrigue, sont particulièrement exposés. Un contact avec ces poils peut causer :
- Un gonflement important de la langue pouvant aller jusqu’à la nécrose,
- Des démangeaisons intenses et des éruptions cutanées,
- Des difficultés respiratoires en cas d’inhalation des poils.
Chez l’homme, les réactions peuvent aller de la simple rougeur à des chocs anaphylactiques dans les cas les plus graves.
Comment s’en protéger ?
✔ Évitez les zones infestées : Si vous repérez des nids dans un chêne, ne vous en approchez pas et tenez vos animaux à distance.
✔ Ne touchez jamais une chenille ou un nid : Même morts, les poils restent dangereux.
✔ Portez des vêtements couvrants lors de promenades en forêt pour limiter le contact cutané.
✔ En cas de réaction, consultez immédiatement un médecin ou un vétérinaire.
Comment lutter contre leur prolifération ?
Face à l’expansion des chenilles processionnaires du chêne, certaines collectivités mettent en place des moyens de lutte biologique, comme l’introduction de prédateurs naturels (mésanges, chauves-souris) ou des traitements spécifiques. Chez les particuliers, il est possible de faire appel à des professionnels pour éliminer les nids en toute sécurité.
La vigilance est de mise ! Si vous observez des nids dans votre environnement, signalez-les aux autorités locales et prenez toutes les précautions nécessaires pour protéger votre famille et vos animaux.
