Chaque année, le retour des beaux jours marque aussi celui des tiques. Et croyez-moi, elles ne font pas de cadeaux : une seule piqûre peut suffire à transmettre des maladies graves à votre chien, comme la redoutable piroplasmose. En tant qu’éducateur et comportementaliste canin, j’ai vu trop de chiens souffrir à cause de ces parasites. Voici les 5 gestes essentiels que j’applique systématiquement pour les protéger, que ce soit pour mes chiens ou ceux de mes clients à Pessac et Saint Loubès.
Pour protéger efficacement votre chien des tiques : vérifiez son pelage après chaque promenade, utilisez un antiparasitaire adapté, entretenez votre jardin, inspectez les zones sensibles (oreilles, coussinets, cou…) et retirez les tiques rapidement avec un crochet spécifique. Ces 5 réflexes simples permettent d’éviter de nombreuses complications.

1. Inspecter votre chien après chaque promenade
C’est le réflexe numéro 1 : dès que vous rentrez de balade, surtout en forêt, en campagne ou même dans les herbes hautes d’un parc, passez vos mains sur tout le corps de votre chien. Les tiques adorent se loger dans :
- Les creux des oreilles
- Le cou et les aisselles
- Les coussinets
- Les replis de peau, surtout chez les races type Bouledogue ou Shar-Pei
Prenez l’habitude de faire ce check rapide mais rigoureux. J’ai déjà détecté des tiques sur des chiens seulement 10 minutes après une promenade… Elles sont rapides, discrètes et tenaces.
2. Utiliser un antiparasitaire efficace
Pas de place à l’improvisation ici. J’ai testé plusieurs produits et je peux vous dire que tous ne se valent pas. Voici ceux que je recommande régulièrement :
- Les pipettes mensuelles comme Advantix ou Frontline Tri-Act
- Les colliers comme le Seresto, très pratique si vous ne voulez pas penser au traitement tous les mois
- Les comprimés à mâcher comme NexGard ou Bravecto, à donner tous les 1 à 3 mois selon le produit

Attention à bien respecter le poids et la race de votre chien, certaines molécules ne conviennent pas à tous. Si vous avez un doute, parlez-en à votre vétérinaire.
3. Entretenir l’environnement extérieur
On y pense peu, mais le jardin est souvent la première source d’infestation. Si vous vivez en maison, adoptez ces bons gestes :
- Tondez la pelouse régulièrement
- Ramassez les feuilles mortes
- Évitez les zones humides et ombragées mal entretenues
- Si possible, traitez votre terrain avec un répulsif naturel ou adapté (attention à la toxicité pour les chiens)
Une cour propre = un terrain moins accueillant pour les tiques. Et c’est une barrière de plus entre elles et votre chien.
4. Vérifier les zones sensibles en priorité
Même avec un traitement, les tiques peuvent s’accrocher. C’est pourquoi j’insiste toujours auprès de mes clients : il faut avoir un œil affûté. Chaque soir, inspectez :
- La base de la queue
- Sous le collier
- Les babines et les paupières
- L’intérieur des cuisses
Un chien peut en cacher une… et plus elle reste longtemps, plus le risque de transmission est élevé.
5. Retirer les tiques avec le bon outil
Dernière étape, mais pas des moindres : si vous trouvez une tique, n’utilisez surtout pas vos doigts. J’ai vu trop de propriétaires mal informés laisser la tête de la tique dans la peau, ce qui provoque des infections.
Utilisez un crochet tire-tique (comme ceux de la marque O’Tom) :
- Glissez le crochet sous la tique sans tirer
- Tournez doucement jusqu’à ce qu’elle se décroche
- Désinfectez bien la zone
- Surveillez pendant quelques jours
Et surtout, ne brûlez pas la tique, ne mettez pas d’alcool ou d’éther dessus : cela peut la faire régurgiter, augmentant le risque de transmission de maladies.
Mon astuce bonus : j’utilise aussi des sprays naturels à base d’huiles essentielles (comme VetEssentiel), mais toujours en complément d’un antiparasitaire classique, jamais en substitution. Certains chiens y sont sensibles, donc testez d’abord sur une petite zone.
Et vous, avez-vous mis en place une routine anti-tiques pour votre chien ?
Partagez vos astuces ou vos questions en commentaire, je réponds toujours avec plaisir !