C’est une décision qui fait déjà grand bruit sur les chemins de promenade libournais. Suite à de récents incidents, la mairie de Libourne a pris un arrêté interdisant l’usage des longes au lac des Dagueys et sur la boucle de Condat, imposant une laisse d’1,50m maximum. Pour certains, c’est un soulagement nécessaire pour la sécurité de tous. Pour d’autres, c’est une restriction qui pénalise les chiens et les maîtres responsables. Mais au-delà de la polémique, que dit vraiment cette décision sur notre façon de partager l’espace public avec nos animaux ?
Que dit exactement l’arrêté de la mairie de Libourne ?
La Ville de Libourne a publié le 19 juin 2025 une annonce officielle via sa page Facebook : les longes sont désormais interdites autour du lac des Dagueys et sur la boucle de Condat. Les chiens doivent être tenus en laisse courte, ne dépassant pas 1,50 mètre.
Cette décision fait suite à deux incidents récents impliquant des chiens en longe, dont l’un aurait provoqué une chute d’un joggeur. La mairie invoque la sécurité et la tranquillité de tous pour justifier l’arrêté.
Le lac des Dagueys est un lieu très fréquenté : familles avec enfants, cyclistes, promeneurs, sportifs. Cette mixité d’usages crée des situations de cohabitation complexes, où la responsabilité de chacun est sollicitée.
Analyse des dangers de la longe (quand elle est mal utilisée)

Côté mairie, on insiste sur les risques concrets liés à l’utilisation inadaptée de la longe dans des lieux très fréquentés.
L’effet « fil de fer » d’abord : une longe tendue entre un chien et son maître peut être invisible pour un joggeur ou un cycliste, provoquant chutes ou accidents.
Ensuite, le manque de contrôle. Avec 5 ou 10 mètres de distance, un maître ne peut pas réagir efficacement si son chien croise un autre animal, un enfant qui crie ou un promeneur anxieux.
Enfin, un faux sentiment de liberté : la longe donne l’illusion d’une promenade libre, mais ne remplace pas une vraie maîtrise. C’est un outil de travail, pas une alternative à la laisse en zone urbaine dense.
Le cri du cœur des propriétaires : pourquoi la longe est un outil essentiel
Chez les défenseurs de la longe, le sentiment est clair : cette interdiction est perçue comme une pénalisation collective suite à des abus isolés.
Un chien a besoin d’explorer, de flairer, de s’éloigner un peu pour satisfaire ses instincts. Une laisse courte le prive de cette liberté fondamentale.
La longe est aussi un outil pédagogique : elle permet d’entraîner le rappel, de gérer un chien réactif en douceur, ou simplement de construire une relation de confiance.
Beaucoup de maîtres affirment utiliser la longe de manière sécurisée et attentive. Ils se sentent mis dans le même sac que ceux qui laissent un chien divaguer sans surveillance.
Laisse courte vs longe : le guide du bon comportement
Au-delà de Libourne, ce débat touche tous les promeneurs de France. Quand utiliser une laisse courte ? Quand préférer une longe ?
La laisse courte (1,50 à 2 m) est idéale pour les lieux très fréquentés : centre-ville, marchés, aires de jeux, sentiers étroits. Elle permet un contrôle permanent et un contact rapproché.
La longe (5 à 10 m) convient aux parcs dégagés, plages autorisées, forêts et espaces ouverts. Elle offre liberté contrôlée pour le flairage, le rappel ou l’éducation.
L’important n’est pas tant l’outil que l’attention portée à l’environnement : anticiper, adapter sa pratique, et veiller à ne jamais gêner ou mettre en danger les autres usagers.
Entre responsabilité collective et liberté individuelle, le dilemme de la longe est révélateur d’une question plus large : comment concilier bien-être animal et cohabitation harmonieuse ?
Interdiction des longes à Libourne : soulagement pour la sécurité ou coup dur pour le bien-être de nos chiens ? Qu’en pensez-vous ? Êtes-vous plutôt #TeamLaisseCourte ou #TeamLongeResponsable ? Donnez-nous votre avis argumenté en commentaire !