Vous pensez bien nourrir votre chien, mais un détail sur l’étiquette pourrait bouleverser toutes vos certitudes. Derrière des promesses marketing rassurantes, certaines croquettes contiennent des substances problématiques, voire toxiques. Voici les 5 ingrédients les plus alarmants à traquer — et à éliminer d’urgence — si vous tenez à la santé de votre compagnon.
1. BHA et BHT : conservateurs sous surveillance
Utilisés pour prolonger la durée de vie des croquettes, le BHA (butylhydroxyanisole) et le BHT (butylhydroxytoluène) sont deux antioxydants de synthèse très controversés.
Plusieurs études les soupçonnent d’effets cancérigènes potentiels chez les animaux. Le Centre International de Recherche sur le Cancer classe d’ailleurs le BHA comme « possiblement cancérigène pour l’homme ». Chez le chien, l’exposition chronique, même à faibles doses, soulève des inquiétudes sérieuses sur le plan rénal et hépatique.
Leur présence est souvent masquée derrière des noms techniques dans la liste des ingrédients. Un indice : s’ils sont présents, les fabricants les mentionnent rarement en grand sur l’emballage.
Une alternative plus sûre ? Les conservateurs naturels comme l’extrait de romarin ou la vitamine E (tocophérols), beaucoup mieux tolérés.

2. Sous-produits animaux non identifiés : la loterie sanitaire
Lorsque vous lisez « farine de viande » ou « protéines animales » sans autre précision, méfiez-vous. Ces termes flous désignent souvent des résidus d’abattoirs — plumes, becs, sabots, viscères — issus de sources peu contrôlées.
Le problème n’est pas seulement nutritionnel. Ces sous-produits peuvent être issus d’animaux malades, euthanasiés, voire contaminés par des résidus médicamenteux. Leur qualité varie selon les lots, rendant impossible toute traçabilité fiable.
Résultat : votre chien peut consommer une croquette radicalement différente d’un sac à l’autre. C’est une porte ouverte à des troubles digestifs chroniques, des allergies alimentaires ou pire, des pathologies à long terme.
Privilégiez toujours des croquettes où la source de protéine est clairement spécifiée : « poulet frais », « agneau déshydraté », « saumon », etc.
3. Propylène glycol : un « antigel alimentaire »
Le propylène glycol est utilisé pour maintenir l’humidité et la texture moelleuse de certaines croquettes ou friandises semi-humides. Il est un dérivé chimique de l’antigel, autorisé dans l’alimentation canine… mais interdit pour les chats, chez qui il provoque une anémie fatale.
Chez le chien, son innocuité fait encore débat. Plusieurs vétérinaires mettent en garde contre son effet sur la flore intestinale et la santé hépatique à long terme. Son utilisation dans l’industrie pétrochimique et cosmétique renforce la méfiance des consommateurs.
Il est souvent listé noir sur blanc dans la composition. Si vous le voyez, reposez immédiatement le paquet.
4. Maïs et blé en excès : bombes glycémiques déguisées
Bien que couramment utilisés pour réduire les coûts de fabrication, le maïs et le blé sont des céréales à index glycémique élevé. Leur présence en tête de liste d’ingrédients signifie souvent qu’ils constituent la base de l’aliment — pas les protéines.
Chez le chien, une alimentation trop riche en glucides peut favoriser le surpoids, les troubles digestifs, les inflammations chroniques… voire le diabète. Certaines races, comme le Labrador ou le Teckel, y sont particulièrement sensibles.
Autre souci : ces céréales sont souvent génétiquement modifiées ou issues de cultures traitées aux pesticides, ce qui ajoute un risque chimique indirect.
Recherchez plutôt des croquettes avec une majorité de protéines animales, accompagnées éventuellement de légumes à faible index glycémique (patate douce, pois, carottes).
5. Colorants artificiels : inutilement toxiques
Aucun chien ne choisit sa croquette en fonction de sa couleur. Pourtant, certains fabricants ajoutent des colorants synthétiques — Rouge Allura, Jaune soleil FCF, Bleu 2 — uniquement pour séduire l’œil humain.
Certains de ces additifs sont suspectés de provoquer des troubles du comportement, des réactions allergiques ou même des effets cancérigènes à haute dose. Leur utilité est nulle, leur dangerosité, plausible.
Ces colorants sont faciles à repérer : ils portent souvent des codes (E129, E102…) que vous pouvez rechercher. Si une croquette contient plus d’E que de viande, vous avez votre réponse.
La santé de votre chien commence dans sa gamelle. En évitant ces cinq ingrédients, vous éliminez une grande part des risques associés à l’alimentation industrielle. Même si l’étiquette semble rassurante, prenez le temps de lire chaque mot.
Votre expérience compte. Avez-vous déjà été surpris par la composition des croquettes que vous donniez ? Avez-vous vu des effets concrets en changeant d’alimentation ? Partagez votre témoignage en commentaire pour aider d’autres maîtres à faire les bons choix.